Quelques heures avant la tempête, le vent souffle les vagues. Le coucher de soleil rend visible l’or que cache l’océan. Mais trempée dans la nuit noire, l’eau devient pétrole.

Manifestement à l’œuvre pour faire naître une sensation terrible quand l’océan s’épaissit et devient noir, que l’eau se transforme en potasse, acide, et puis en pétrole. Lourdes, les écumes tombent de plus en plus fort jusqu’à ce qu’une magique percée de lumière déchire l’image et installe le jour après la nuit. Le soleil fait briller la surface agitée des vagues. Et à force de lumière, l’eau brûle et devient de l’or. Mais on a à peine pied, et l’on sait que l’on risque d’être noyés si on ne garde pas la tête bien au-dessus des vagues. Ce qui n’est pas toujours facile.