paysages, corps, couleurs, matières, vitesses en arts plastiques, en numérique.
2012 (-), film 14'11''
Musique originale : Samuel André, Isabelle Silvagnoli
Producteur(s) : Too many Cowboys, Madeira film Festival, Galerie Charlot
ProRes, DCP, H264 (preview)
Distribution
Cinémas
Distributeur(s) :
Lightcone, Collectif Jeune Cinema, Too Many Cowboys
D’un côté à l’autre de l’île, les hommes, minuscules travaillent la terre. Ils descendent de la main d’œuvre portugaise déployée à maintes reprises sur l’île. Ils font partie de cette nature d’abord exploitée pour la guerre, pour la nourriture et puis maintenant pour le tourisme dans la perspective que ces terres primaires séduisent le cinéma américain.
From a side of the island to the other, tiny men work the land. They descend from the labor work task of Portuguese repeatedly deployed on the island. They are part of this nature first exploited for war, for food now and then for tourism from the perspective that these primary land seduce American cinema.
"Terra Campones", a project that is shown even though it is still searching for its definitive shape, and which will be, like Chuva, part of a broader work entitled Madeira in which the inhabitants' living conditions of the island of Madeira are captured The firsts shots of the film, still and wide at first, gradually begin to focus on plots of land worked by farmers. The transformation of the image is progressive. In this way, it helps to experience the deep sense behind the gestures of men and women who dig the ground to extract their own possibilities of existence." Rodolphe Olcèse
par Rodolphe Olcèse, 2012
"'Terra Camponēs', projet présenté alors qu’il est encore en recherche de sa forme définitive, et qui devrait être, comme Chuva, intégré à une œuvre plus vaste intitulée Madeira, veut recueillir quelque chose de la condition des habitants de l’île de Madère. Les premiers plans du film, fixes, d’abord larges, approchent progressivement des parcelles de terre travaillées par des paysans. La transformation de l’image est progressive, et vient accompagner, à sa manière, et comme pour en éprouver le sens profond, le geste d’hommes et de femmes qui bêchent le sol pour y arracher leurs possibilités d’existence. De la terre éventrée s’écoulent des gerbes de sang, expression purement visuelle de la dureté d’un mode de l’habiter où pour cueillir quelque chose dans le monde, il faut y laisser une part de soi. Les paysans appartiennent à la terre tout autant qu’ils cherchent à la rendre fertile, et sont pris eux-mêmes dans les sillons qu’ils tracent, ce que la superposition de corps minuscules sur la terre cultivée et la soudaine apparition d’une silhouette courbée en plan plus rapprochée ne laisse pas de montrer."
Paysages numériques – Quatre films de Jacques Perconte, Olcèse, Rodolphe
Cette pièce fait partie d'une série. La plupart du temps une série s'attache à un paysage, à une région. Il y a une certaine unité géographique.
Les motifs et figures que je travaille. En cours de développement
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