paysages, corps, couleurs, matières, vitesses en arts plastiques, en numérique.
2014 (2011-2011), film 16'08''
Musique originale : Jean-Benoît Dunckel
Producteur(s) : Epiletpic films
fichier numérique 2K
ProRes, DCP, H264 (preview)
Distribution
Cinémas
Grand Prix expérimental 33ème Festival International de Courts Métrages d’Aix-en-Provence 2015
Un travelling avant doux et patient accompagne le lever du jour sur le cimetière du Père Lachaise, et, par des métamorphoses continuelles de la matière visuelle, révèle un lieu traversé par une vie chromatique aux variations inépuisables.
Un film né du Holy Motors de Léos Carax accompagné d'une musique originale de Jean-Benoît Dunckel.
Léos CARAX m’a invité à travailler sur son film Holy Motors. Il m’a offert de travailler une séquence onirique du film dans ma technique, au-delà des quelques secondes dans le film c’est un voyage initiatique au travers du cimetière du Père-Lachaise qui est né...
note sur le projet du film, novembre 2012
Un film sur le mystérieux cimetière du Père-Lachaise. J’ai envie de le filmer depuis longtemps. Chaque année, je pense aux feuilles qui volent en mille roux à l’automne. Mais je n’ai encore rien fait. Pourtant je m’y promène souvent. Holy Motors. L’année dernière Léos Carax m’a invité à collaborer sur son film Holy Motors. Il m’a proposé de retravailler un plan-séquence de son film avec la technique que j’ai et continue de développer. Après quelques aventures à partir d’images de Denis Lavant tournées en studio pour l’occasion, Léos Carax m’a montré des plans-séquences tournés à l’aube au cimetière du Père-Lachaise (juste avant le tournage de la séquence avec Denis Lavant et Éva Mendès). En me les montrant images, il voulait qu’elles éveillent quelque chose en moi. Effectivement, quand je les ai vues, j’ai tout de suite senti un de mes films en puissance. Je l’ai dit. Il a mis à ma disposition ses images pour que je les transforme dans une de mes aventures plastiques. Et finalement ma participation à Holly Motors s’est faite sur la base de cette séquence tournée dans le cimetière. Dans le film de Léos CARAX, cette séquence ouvre l’espace intime du personnage principal. Elle donne à voir cette voie sombre qu’il emprunte sans savoir où il va. Elle exprime la tension technologique qui tendrait à détruire ce qui tient dans le présent cet homme qui joue au cinéma pour lutter contre sa disparition en entretenant, comme il le dit dans le film « la beauté du geste ».
J’ai été très heureux de pousser ces images dans le film de Léos Carax. Mais dans le montage définitif, la séquence est finalement très courte. J’ai le sentiment d’un fort potentiel que je n’ai pas exploité. Cette impression d’avoir allumé quelque chose, mais de ne pas avoir pu voir la flemme prendre.
Pour aller plus loin, il ne s’agit pas de finir le travail sur la séquence en déployant mon travail dans la longueur. Il s’agit de faire le film que je n’ai pas fait. Ce film prendra sa source dans cette séquence filmée par Léos Carax au cimetière du Père-Lachaise. Mon film s’installera dans un processus bien plus long... Cette séquence à une puissance romantique incroyable ! J’ai tout de suite été très impressionné par les images que Léos Carax avait tournées au Père-Lachaise. Ce très long mouvement de caméra m’emportait dans un voyage singulier. Il me faisait redécouvrir le Père-Lachaise avec d’autres sensations. J’étais pris dans la magie de l’instant : Léos Carax me montrant des images qu’il avait filmées et voulant partager quelque chose. Cette route pavée qui flottait et filait entre les tombes où la lumière jaune des phares s’écrasait contre la couleur de la pierre, ces bleus du ciel se réveillant et bousculant les verts des feuilles... Pour attiser encore le projet, j’ai montré différentes étapes de mon travail au musicien, Jean-Benoît Dunckel. Il a rapidement eu envie de composer une musique pour ce projet.
C’est un projet de film romantique : un voyage. Ce long travelling qui semble emprunter une route bien précise dans le cimetière du Père-Lachaise. Un rêve qui emmènera le spectateur à quitter son siège et s’envoler avec l’image dans un monde magique où les couleurs et les formes seront vivantes/ incarnées ? ...
A gentle and patient travelling camera accompanies sunrise on the Père Lachaise cemetery, and by continual metamorphosis of the visual material shows a break through crossed by a chromatic life inexhaustible variations.
A film born from Léos Carax's Holy Motors, with whom I collaborated on a music of Jean-Benoît Dunckel.
Jacques Perconte: Explorateur de la plasticité de l'image, Catala, Laurent
Courts de cœur, Gava, Annie
Voyage initiatique entre lavis et datamoshing, Ménard, Pierre
Cette pièce fait partie d'une série. La plupart du temps une série s'attache à un paysage, à une région. Il y a une certaine unité géographique.
Les motifs et figures que je travaille. En cours de développement
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