paysages, corps, couleurs, matières, vitesses en arts plastiques, en numérique.
2006 (2006-), video 03'10''
Musique : Jacques Perconte, Michel Herreria
Producteur(s) : Permanences de la littérature
Fichier numérique
Distribution
Galeries/Musées
Dans une salle, sur un mur se dessine un personnage. Statique l'homme révélé au spectateur par un tracé fluide se perd dans une immensité blanche. Lentement son regard est invité à suivre le cerne écrivant le corps. Au fil de la lecture, cette rencontre avec les courbes et les accidents de la ligne se transforme en un poème visuel.
Dispositif pour projection direct sur une surface blanche unie ou diffusion sur un écran haute définition.
L’écran est blanc. Un énorme trait noir qui occupe les deux tires de l’image entre dans le cadre par le bas. Le trait est très pur, on peut observer ses textures. Il progresse lentement. On a l’impression qu’en avançant dans l’image il laboure la matière sur laquelle il évolue. Comme si il poussait des plaques de pixels hors de son chemin, comme si le trait se frayait une route à travers la matière blanche qui l’entoure. Il atteint le haut de l’image. Et plan après plan va s’installer un jeu entre le trait et la matière numérique du film. Mais le trait dessine. Et petit à petit, il éveille la curiosité du spectateur, l’abstraction laisse doucement place à la figuration. Un personnage apparaît. Il se dresse, tousse, il a un chat dans la gorge. Et tout recommence.
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