C'était un dimanche en fin de matinée, j’ai été attiré vers la forêt par le chant des trompettes. Quelque part dans les bois c'était le temps de la chasse. J’ai attendu tapi dans la clairière. De la journée, je n'ai entendu qu'un seul coup de feu. Et rien n'est jamais sorti de la forêt, et c'est à peine si le vent a remué quelques branches. Et même si je sentais une certaine agitation au loin, j'étais touché par cet immense calme que les arbres dégagent. Je filmais tranquillement, sans rien attendre. C'est une forêt magnifiquement profonde aux essences incroyables.

Les gaillards, 18110 Allogny
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