paysages, corps, couleurs, matières, vitesses en arts plastiques, en numérique.
Distribution
Cinémas
Distributeur(s) :
Lightcone, Collectif Jeune Cinema
Une demi-heure de plongée sous les arbres au fil des routes au grès des paysages du Périgord Noir… "uaoen" est un film onirique qui conduit le spectateur à travers un paysage en pleine mutation : un paysage dont l’image se transforme arbre par arbre, pixel après pixel, un paysage qui perd ses icônes et sa profondeur pour finalement rompre avec la perspective et devenir complètement plat.
Même si uaoen n’est pas un film sur la ville, cet essai de trente minutes met en avant mon travail sur les rapports entre la vidéo et la peinture, les images et les couleurs. Ce film expose le principe de transformation du paysage que j'utiliserai sur le travail avec serge : le paysage initial sert de matériau et les icônes sont vouées à disparaître pour qu'il ne reste plus de l’image que les constructions de l'expression, du ressenti, de la liberté.
Dans ce film sur les paysages du Périgord noir, la route disparaît puis la forêt, on ne devine plus que les couleurs puis que la musique, et finalement ce n'est plus que le défilement d'un nouveau paysage abstrait où se promène l'imagination.
La ville, ses lignes et ses couleurs sera à son tour le support d'un travail d'abstraction. Le travail pictural évoque d’abord le paysage puis devient autonome. On peut voir le sujet comme un presque, mais c’est bien plus que cela : c’est le contexte : le lieu d’où est extrait le spectateur… j’essaie simplement d’amener les gens au cœur d’une image et de les faire vibrer comme une partition musicale le ferait. Et finalement a y regarder de près le film met en scène les vibrations internes de l’image, le sujet du film est son image, sa matérialité, ses couleurs, et sa réalité.
A half-hour immersion under the trees, road after road, with a succession of landscapes from the Périgord Noir... “uaoen” is a dreamlike film that leads the spectator through a landscape in transformation: in turn, its image is transformed, tree by tree, pixel by pixel — the landscape looses it’s iconography and its depth all while moving towards a final rupture with perspective by becoming completely flat. A work which frees itself from classical film dogma in order to become a space that is open and thus reserved for the liberty of the imagination.
Esthétique du signal, Jacobs, Bidhan
Vie et et mort de l'artéfact, Lê, Corentin
Paysages traversés. Quelques films de Jacques Perconte édités chez Re:voir, Olcèse, Rodolphe
the digital image, and the sublime, Boutet de Monvel, Violaine
Die Nacht, Boucherot, Alexandre
Jacques Perconte fictionne…, X
Les motifs et figures que je travaille. En cours de développement
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