Troisième volet des recherches sur les liens plastiques et symboliques entre upscaling, super-résolution, surexploitation et surtourisme au Mont Blanc.

Depuis quelques-unes des premières prises de vues photographiques du Mont Blanc (avec le soutien de la collection historique des Musées d'Annecy) jusqu'aux enregistrements visuels très récents que j'ai faits de la montagne, nous voyageons au gré des artefacts techniques de l'agrandissement extrême des images à la recherche de nouvelles contingences.

Si ce travail interroge la manière dont les procédés d'augmentation artificielle des images reflètent et accompagnent les logiques extractives à l'œuvre dans la représentation et l'occupation des paysages, il nous emmène aussi dans une aventure plastique avec les images. Il continue à la suite des deux autres pièces d'explorer et de pousser à ses limites la rencontre entre le travail plastique sur la compression vidéo et les outils d'amélioration intelligents. Là où l'image de la montagne semble disparaître parce que le bruit de la poésie visuelle doit s'effacer au profit d'une certaine qualité réaliste, les technologies à l'œuvre repeuplent les images de figures humaines, encore et encore, comme pour souligner que derrière l'industrie des images s'épuise inlassablement notre regard, comme s'épuise l'image du sujet en miroir.

Indefinite Relief Approximate Summit